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Pantin, France – En tant que plus grosse articulation du corps, le genou agit comme un important centre de coordination de la jambe. Particulièrement sollicité, il est, avec le pied et la cheville, une zone de fragilité particulière chez les danseurs.
«L’articulation du genou réunit le fémur au tibia et le fémur à la rotule. Elle présente deux axes de liberté : flexion/extension et rotations en flexion. Les pathologies les plus fréquentes en danse classique, concernent l’appareil extenseur avec les pathologies fémoropatellaires et les tendinites rotuliennes (50%). Ces pathologies résultent souvent d’une dysplasie rotulienne ou trochléenne et/ou du travail forcé de l’en-dehors au niveau de la jambe dans le plié lors d’un déficit de l’en-dehors au niveau de la hanche, et/ou d’une raideur de la cheville limitant l’amorti lors des réceptions de sauts et/ou d’un manque de relâchement des quadriceps entre deux contractions. Hormis ces pathologies spécifiques, on retrouve chez les danseurs toutes les pathologies traumatiques du sportif : luxation aiguë de rotule chez l’adolescent, lésions méniscales et entorses, principalement lors des réceptions et des sauts. La pathologie dégénérative concerne le danseur plus âgé mais peut s’observer tôt après un traumatisme» a indiqué le Dr Anne Thiescé (rhumatologue spécialisée en traumatologie du sport et danseuse) lors du Forum international Danse et santé organisé par le Centre National de la Danse (CND) où elle a fait un tour d’horizon des principales lésions retrouvées chez les danseurs et de leurs traitements non-chirurgicaux.